*** TRIGGER WARNING***AVERTISSEMENT CONTENU SENSIBLE*** (mentionne des évènements traumatiques)
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Coucou les ami.e.s, hello friends,
Comment allez-vous ?
Pour ma part, matinée grise et noire de dépression puis action et réveil en douceur, lenteur et bonne humeur progressive.
Je sens mon parent critique interne très actif. Merci à la thérapie, aux outils d’ancrage, à ma louloute Barbara qui est la meilleure chienne de thérapie (improvisée) que j’aurais pu imaginer.
J’ai démarré ma journée, réussi à répondre à un message sans me justifier (un exploit). Je suis fière de moi.
Au programme, prendre mon déjeuner rapidement, faire une sieste plus tôt qu’hier pour pouvoir faire les courses, aller au parc, laver les vitres de ma cuisine et appliquer le film anti-chaleur à l’extérieur, tant que le soleil n’est plus de ce côté-là. J’essaierai de poser le film ce soir ou demain matin sur les vitres de ma pièce principale. J’aimerais bien aussi faire un peu de coloriage.
Bon point, j’ai un programme.
Dépression, j’écris ton nom, à toi qui est toujours là, au travail comme en vacances.
Dépression, au moins aujourd’hui je suis en vacances et je n’ai pas eu à prévenir le travail ni à prendre une matinée en guise d’arrêt de travail.
Dépression, toi qui parfois m’enlève le goût de vivre, le goût de (me faire à) manger, le goût et l’envie d’avancer, le courage d’avancer et de me relever si je suis tombée.
Cauchemars je vous hais. Stress post-traumatique et stress post-traumatique complexe, j’écris votre nom à chacun. J’ai pas demandé ni les abus, ni les traumas ni leurs conséquences. Les viols, l’inceste et le reste. Horreur.
Oui je sais tout le monde a ses casseroles. Les miennes, je les souhaite à personne.
Pleurs de fatigue, pleurs de tristesse, pleurs de colère.
J’aimerais encore me faire tatouer et percer.
Pour m’anesthésier.
Pour (m’)oublier
Puis me ré-ancrer
Me rhabiller
Me changer.
Dépression j’écrirai ton nom.
Encore et encore
MISE A JOUR/UPDATE :
Quoi de neuf ? Me demande Facebook. Ben j’ai lavé une vitre de ma cuisine après avoir déjeuné. Une et c’est déjà bien. Barbara barbichoupi était stressée la pauvre (elle est presque habituée à l’ouverture des fenêtres de la pièce principale qui donne il est vrai sur une cour intérieure plutôt calme, qu’elle connaît et dont elle connaît les habitants qui la traversent, mais c’est beaucoup moins le cas de l’autre cour, côté cuisine, qui donne sur les parties communes d’un autre immeuble). Donc Barbara barbichoupi a fait des aller-retour en couinant et en demandant à sortir, ce que j’ai fait. Elle n’a pas fait popo, je pense et comprends qu’elle avait besoin de descendre sur le demi-palier qui est un lieu de refuge pour elle. Seulement, par sécurité, je ne peux pas la laisser là pendant que je fais mes vitres .
Donc comme pour d’autres fois et comme avec la dépression : lâcher prise, accepter de faire des pauses pour mieux reprendre.
J’aimerais tellement voyager avec ma louloute et ce ne sont pas les invitations qui manquent… seulement je me sens bien plus confortable et capable de nous gérer toutes les deux dans un endroit que nous connaissons. Oui, le vert nous ferait du bien, la mer aussi, mais à quel prix ? Avec quels risques.
Positiver, oui, rester lucide aussi. Ma louloute, quand elle est en panique, elle fuit. Elle pourrait se jeter sous les roues d’une voiture et je remercie tous les automobilistes patients et prudents qui se sont arrêtés ou ont adapté leur conduite lors de sorties précédentes. C’est déjà pas facile à gérer dans ma ville, alors dans une autre ville ou à l’étranger, je ne m’en sens pas encore le courage, la force ou les nerfs. Le stress de perdre momentanément Barbara, j’ai connu. Nous avons surmonté bien des épreuves mais bon, un jour à la fois. Faire avec mes ressources et avec les siennes. Apprendre l’humilité
J’accepte que c’est ainsi. Les gens qui ne me comprennent pas ? Tant pis. En dire le moins possible aux personnes qui ne nous connaissent pas ma louloute et moi.
Une vitre de nettoyée et je suis fière mais fatiguée. J’ai envie de pleurer.
Le yin et le yang. Le blanc et le noir qui dansent et virevoltent. A l’infini